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La science a fait des avancées majeures dans la compréhension des émotions et du cerveau au cours des années 1990 et c’est ce qui m’a donné envie d’écrire L’intelligence émotionnelle. Ce livre se voulait pour une bonne part un plaidoyer en faveur de l’éducation des émotions, et non seulement de l’esprit, une sorte de mouvement désigné aujourd’hui sous le nom d’Apprentissage Socio-Émotionnel (ou ASÉ).

Ce mouvement prend de l’expansion, notamment parce que la recherche démontre que, dans les écoles qui préconisent l’ASÉ, les élèves affichent un meilleur comportement et de meilleurs résultats scolaires comparativement aux autres. Grâce à l’ASÉ, les élèves apprennent mieux. Le résultat? Les programmes axés sur l’ASÉ se multiplient, particulièrement en Europe et en Amérique du Nord.